mercredi 7 mai 2008

Dilemme

J'ai en ce moment même un petit délice sous la main... un bon Spritzer au raisin (j'ai une rage de raisin et de tous ses dérivés par les temps qui courent... et ils courent à 3:15 au km en plus, c'est dire...).
Mais à chaque gorgée, mon nez vient se heurter sur le bidule* de la canette et... ma narine ne peut s'empêcher de constater que ça pue un peu. Il sent la vieille serviette qu'on a laissé traîner trop longtemps dans la laveuse avant de la faire sécher et qui garde une odeur d'humidité.
Ce qui réduit un mini peu mon enthousiasme.
Je dis un mini peu, parce que chez S, toutes les serviettes ont cette odeur. Il a l'odorat dysfonctionnel le pauvre, c'est pas sa faute, il se rend pas compte.

Mais là, chaque fois que mon nez heurte le bidule, ça me fait aussi penser à S. (ahhh le power de la mémoire olfactive.... s'il savait ce qu'il manque lui). Et j'aime ça penser à S....

Alors je ne sais plus si je trouve cette expérience agréable ou désagréable finalement.


*bidule-de-la-canette: ce fameux machin qui nous sert de levier pour ouvrir précautionneusement la canette en essayant d'éviter qu'elle nous explose dans la face. Juste avant de s'y pitcher ladite face.

Entendu pour vrai

D'un client hier, un peu simplet c'est vrai, mais tellement gentil.
Il me dit:
«J'ai commencé à aller voir un psychopathe... ça me fait du bien»...
J'ai ri quand il m'a dit ça, je trouvais que le gag était bon. Il a ri lui aussi voyant ma réaction, puis a poursuivi son histoire. J'ai réalisé ensuite que c'était pas vraiment un gag, ou du moins, qu'il était involontaire. Alors je lui ai expliqué la différence entre un psychopathe et un psychologue...
Mais j'ai eu le fou rire tout le long du massage.
«Je consulte un psychopathe...ça me fait du bien»...
Peut-être que je devrais commencer ça moi aussi au fond.

lundi 5 mai 2008

Mon ami le vent....

Le seul de tous mes amis dont je peux me vanter (oh!) préférer lorsqu'il me parle dans le dos.... à vélo.

dimanche 4 mai 2008

Big Time SPM

Ça peut être puissant une hormone de mauvaise humeur...
Woooooooo....
Heureusement, c'est pas comme ça tous les mois.
Un peu plus tôt cette semaine, j'aurais détruit à peu près tout ce qui me passait sous la main, et ce, pour aucune raison particulière.
Ma vie en entier j'avais juste envie de l'envoyer valser.
Alors j'ai débranché le téléphone et me suis octroyé un long break, coupée de tout. No massage, no training, nada.
J'ai élu mon lit «île déserte du bout du monde» et m'y suis réfugiée pour un après-midi complet avec un livre et des bd. Y'a deux faces de poil à moustache qui ont pris un p'tit radeau pour venir m'y rejoindre. Les seules traces de vie tolérées sur mon île.
Et ça m'a fait le plus grand bien.
L'hormone s'est apaisée.
A force de lui dire «sit doggy....sit! SIT!!»... Elle a fini par comprendre et elle est retournée se cacher dans son trou. Pour longtemps j'espère.

Le mal de ventre qui a suivi, une couple de jours plus tard, a été quasi aussi intense (comme quoi le corps a cette tendance à la proportionnalité)....
Mais j'ai découvert un truc naturel pour le faire passer: faire du bécyk! Ben oui...
J'approchais du circuit Gilles Villeneuve pour aller faire mes intervalles quand tout à coup (roulement de tambour) j'ai senti que l'utérus commençait à vouloir cramper..... Mmmmm pas sûr que je tiendrai l'coup (me murmurai-je
discrètement à l'oreille). Surtout pour faire 50 minutes en ELD2 (voir les explications des zones d'intensité sur le blog de Trigirl Québec: les ELD's démystifiés).
Mais.... dès que j'ai commencé ma séance... pouf! Envolé le mal de ventre!
Ce fut un entraînement sublime où j'ai enfin été capable de franchir mon blocage psychologique et utiliser mes barres de triathlon. Ça y est, je suis une véritable triathlète maintenant. Grâce à super Mathieu et son positionnement impec'.
J'ai même vu mon p'tit renard à 2 reprises. Dont une fois où il était assis bien sagement à nous regarder passer, nous les cyclistes. Nos regards se sont croisés.... Ouuuuuuu....INTENSE!
Ma vie doit manquer de romantisme pour que je me mette à tripper sur les yeux d'un renard...
Finalement, c'est en arrivant chez moi que le mal de ventre a refait surface, tel un retour de boomerang reçu en pleine gueule. Comme quoi les endorphines peuvent être assez puissantes.
La prochaine fois, je pédalerai durant une semaine complète pour m'éviter la douleur.