mercredi 12 septembre 2007

Le festival du superlatif tire à sa fin

Plus que trois jours avant de mettre un terme à ce voyage de rêve.

Ce sera donc la dernière page de mon roman que vous recevrez aujourd’hui.

D’abord, je dois rectifier une info : la vraie fille en moi avait confondu Centaur avec Record pour mon grupo…. Donc vélo pas équipé aussi top que je le croyais, mais il roule en tabarnouchtos quand même! Une vraie Cadillac! Conduite très nerveuse, il réagit au moindre battement de paupière.

Nous avons fait une belle ride de 140km hier. Principalement sur des routes de campagne (des « cami » qu’on dit ici) étroites, bordées de murets en vieilles pierres des champs. Très bucolique. En faisant des arrêts selon les cultures croisées au passage. On a bouffé des amandes en masse cette fois. C’est tellement bon, laiteux même, un peu comme une noix de coco fraîchement cueillie dans le sud. On a « subi » notre emballement pour les poires cactus… on s’est tous ramassés avec des milliers de petites épines plantées dans les doigts, les mains et le tour de la bouche. On a passé le reste de la journée à tenter de s’en dégarnir. Moi j’avais eu la brillante idée de garder mes gants de vélo pour me protéger un peu, mais ils se sont fait un plaisir de se monter une collection de pic-pic, ce qui fait qu’à chaque fois que je remettais mes gants, je m’en replantais une vingtaine de nouvelles dans les mains. On a passé l’après-midi à entendre « aïe! », chaque fois que quelqu’un freinait, ou appliquait une quelconque pression sur une épine oubliée. Pas mal comique. Ça m’a rappelé une certaine expérience d’enfant… tu te souviens Mélanie…?

Ce fut une ballade très fructueuse pour les yeux : on a croisé des cultures de pommes grenades, melon d’eau, piment fort, un vignoble aux raisins gorgés de soleil, des poires, etc. En plus de tous les animaux de campagne (cochon, mouton, chevaux, vaches).

Le groupe s’homogénéise relativement bien. Nous sommes 8, 5 girly girls, et 3 hombres.

Nous avons aussi grimpé une petite montagne. Dénivelé de 400 mètres sur 5km… autour de 8% d’inclinaison. Tout en lacet, c’était magnifique. Et le point de vue au sommet en valait vraiment les hautes fréquences (cardiaques). Il permettait un coup d’œil sur toute la vallée, jusqu’à la mer d’un côté, et jusqu’aux montagnes de l’autre. Et puis ici, ce sont essentiellement des forêts de pin qui tapissent les montagnes. Ça sent bon!

Mais là, là, il y a deux cyclistes qui nous font cruellement défaut (à nous les zizabelles), et plus que jamais! J’aurais bien roulé dans une roue bleue moi….

Isabelle s’est fait pîquer (en roulant) dans l’arcade sourcilière par un gros bourdon. Ce qui nous porte sérieusement à croire que les bourdons volent de reculons en Espagne. Bel œil enflé qui lui donne un air espiègle.

Et autour de notre appart, ce sont encore des mini rues étroites, pavées de vieilles dalles, et qui sillonnent dans tous les sens. Ce qui nous donne l’impression de rouler dans la pub de l’Italien qu’on a vu sans arrêt durant le tour de France.

Aujourd’hui, ride de récup. Et manana, on se dirige vers les grosses montagnes, se payer une couple de col.

À tous les ceuzes qui font le triathlon de Mtl samedi : GO! GO! GO! Je serai avec vous en pensée. Véro, j’ai pas le email de Martine ici, veux-tu lui dire qu’on pense à elle pour son demi « Ironwomen ». Et puis bonne arrivée de tomate pour toi today!

Hasta la vista pour plein de photos de ce périple.

Portez-vous bien

i.

dimanche 9 septembre 2007

Cauchemard et délivrance

La 2e partie du voyage, la version sportive, s'amorce aujourd'hui.

Mais pour y accéder, nous sommes passées par une quasi dépression commune.

D'abord pcq il a fallu nous arracher (littéralement) de Cadaques vendredi matin. Et ce pcq toutes nos réservations et billets étaient déjà achetés. Sinon, nous y serions encore. Mais surtout, parce que nous sommes passés de l'extrême séduction de ce petit trésor caché, à un autre extrême de répugnance qui porte le nom de Monserrat. HORREUR!
Déjà dans le train qui nous y amenait, on commençait à se sentir mal. Paysage lugubre et peu invitant.
Arrivées à destination, une odeur de vieille toilette malpropre nous envahit les narines. La ville en entier sentira ça durant le long et pénible 24h où nous y séjournerons. Monserrat est une destination très prisée à cause du monastère érigé en haut d'une étrange montagne (+ ou - 1000 mètres) abrupte qui ressemble à une série de gros phallus collés les uns aux autres. Normalement les gens se rendent directement en haut sans s'arrêter au village, mais comme nous devions dormir quelque part, nous avions réservé une chambre en bas de la montagne. Qui s'avéra être un motel de bord d'autoroute.... et la chambre qu'on nous a donné n'était pas trop rassurante: le cadre de porte a été défoncé il y a peu de temps, et repatché grossièrement au plâtre. Dans la porte, de grosses fentes qui semblent avoir été faites au couteau. La porte se barre comme la porte de la salle de bain chez nous... petite poignée standard. Rien de trop sécuritaire. On veut s'en aller!!!!! Pourtant le resto en-bas est hyper chic, on pourrait même pas s'y offrir un repas. Le contraste est dément.
On se dit qu'en haut de la montagne, on prendra notre pied. Mais une fois là-haut, on veut redescendre au bout de 5 minutes. On trouve la montagne laide. Le monastère affreux (plein de flafla inutiles), l'endroit est bondé de touristes freak de religiosité, présents pour un pelerinage-machin... à expier leurs nombreux péchés. Moi et ma grande ferveur religieuse, je me demande tellement ce que je fais là.... il n'est que 16h et on a toute une soirée à tuer. Quoi faire? En montant, on a apperçu une piscine extérieure, on décide donc d'aller y faire des longueurs. Mais en traversant la ville pour aller chercher nos bikinis, on se met à avoir la chienne, tellement qu'on ne veut plus repasser par là. Cette ville est tellement étrange, la vibe est atroce. C'est une ville fantôme, le deux tiers des maisons semblent inhabitées. Tout est mal entretenu. Les rares gens qu'on croise ne parlent pas, ne sourient pas, ont un regard vide. Brrrrrrrrr. On se croirait dans un film d'horreur. On retourne à la chambre et on se plogue devant les championnats mondiaux de gymnastique à la télé. Plus tard, il faut sortir souper.... on prend notre courage à 4 mains (encore!) et allons au seul autre resto de la ville que nous n'avons pas essayé. (il y en a 2 en tout). On semble déranger les proprios. La dame nous offre "une bonne salade" pour accompagner ce que l'on a choisi. On accepte. Pour se rendre compte qu'elle a poush-pouté chaque feuille de laitue de son parfum cheap. C'est infect! Et elle nous a chargé le double du prix pour sa salade iceberg-au-parfum-avec-2-tranches-de-tomates. Elle voulait vraiment nous faire sentir qu'on était de trop dans cet endroit. À la première heure samedi, on a repris le train pour Barcelone.
C'est uniquement à partir de ce moment que l'oesophage a commencé à nous désserrer.
Heureusement qu'on était 2 pour se sécuriser, sinon je me payais une méga crise d'angoisse.

Pffffffffffffffffffff.

Arrivées à Mallorca, on s'est perdues. J'avais mal noté les coordonnées de l'appartement. Ce qui fait qu'on s'est ramassées à l'autre bout de la ville à attendre désespérément les proprios. En gros, il y avait 2 endroits nommés "plaça Mayor", on était à un alors que les proprios étaient à l'autre. Et on s'appelait sans comprendre comment on arrivait pas à se voir. Comme si on était à Lachine, alors que les proprios nous attendaient à la place Jacques Cartier dans le vieux Mtl. Bravo! On s'était tapé 1h de bus de ville pour aller là-bas, qu'il a fallu refaire pour revenir quand on a finalement compris, en discutant avec les proprios qu'on était pas pantoute au bon endroit.
Re-pfffffffffffffffffffff!

Mais à présent, tout va pour le mieux. Le quartier est comme celui de Barcelone. L'appartement ici est un véritable palace. C'est immense et d'une grande beauté. On se croirait dans Westmount. On a même un piano à queue dans le salon. Des livres partout. Plein de beaux tableaux sur les murs. Full equiped pour la cuisine. Les proprios sont des anges! Et tout ça pour le même prix que le mini studio qu'on avait à Barcelone, c'est dingue!

On vient d'aller chercher nos vélos... wow! Wilier carbone, montés sur du campi centaur! Le grand luxe!
Donc je quitte de ce pas, aller me faire tourner les jambes un peu. ENFIN!!!!! Ça fait 2 semaines que j'ai pas roulé. Trop grand sevrage.

à très bientôt pour la suite.
Bon week-end à tous.

i.

jeudi 6 septembre 2007

les cafés internet serendent jusqu'à Cadaquès

...Il y en a dans chaque recoin de la planète au fond. C'est ma pensée à moi qui ne s'est pas encore ajustée à cette ère du "branché".

Le paradis existe.
Il est ici.
Mon envoûtement est tel qu'il déborde de moi. Je ne sais plus par où faire entrer chaque parcelle de beauté qui défile sous mes yeux. Comme si on voulait entasser un océan de bonheur dans un petit étang.

Cadaques est nichée au creux des montagnes, dans une baie de la Méditerrannée. De grandes ardoises pavent les rues très pentues et toujours aussi étroites que le quartier (el Born) où nous logions à Barcelone. Disposées (je parle toujours des ardoises) soit à plat ou de profil. Cette dernière option rend la promenade assez périlleuse le soir venu avec un p'tit verre de vin dans l'nez. Mais sais provoquer quelques fous rires digne de mention. D'ailleurs, je ne sais pas ce qu'il y a dans l'air ici, mais on enchaîne les fous rires les uns à la suite des autres.

Climat aride avec pour végétation: des oliviers à profusion, des figuiers, amandiers, cyprès, pins, cactus, aloès. Et plein de bosquets de lavande, thym et romarin poussant à l'état sauvage (comme de la mauvaise herbe!!!). Vous pouvez donc imaginer les parfums qui flottent et nous traversent les narines. Le tout mêlé à l'air salin.
Hier, on a bien failli se péter la gueule à sauter dans les airs avec un bout de branche pour essayer de se faire tomber des amandes haute perchées. Réussite: une belle récolte d'une dizaine d'amandes. Ce fut mon baptême de pouvoir en savourer une si fraîchement cueillie. Quel délice!

Il y a des chats sauvages partout, partout. (Véro, faut qu'tu viennes ici!!!). Ainsi que de beaux toutous. D'ailleurs, comme tableau au réveil, un splendide berger anglais courant le long du trottoir, la touffe dans l'vent (mer en arrière plan) suivant son maîrtre en scooter venu s'acheter des croissants au village.

On se croirait tantôt dans un film de Godard, tantôt dans "Le Grand Bleu", tantôt dans un tableau de Magritte.

Et la chose la plus extraordinaire ici: la lumière.
Et les contrastes qu'elle favorise avec la blancheur des maisons, le vert des feuilles d'oliviers, le foncé des ardoises, l'oranger des certains espaces (de verdure) brûlés par le soleil, le bleu du ciel et de la mer. Les barques et voiliers amarrés un peu partout dans la baie.
Là je comprends pourquoi tant de grands peintres sont passés par Cadaques....
À partir de la fin d'aprem, la lumière fait passer la mer par toute la palette des bleus imaginables. Du turquoise pâle vers 16h jusqu'au mauve foncé vers 21h.
"Je vois la vie en bleu..."
Simon, cette ville est pour toi. Il y a d'ailleurs une maison à vendre, je te refiles le numéro de tel.? Elle a tout ce que tu recherches: sobre et coquette et elle est au bord de l'eau. Seul bémol, elle est (un peu) en face de la maison de Dalí... donc probablement assez chère. Et aussi.... achalandée.

La maison de Dalí...
Ouf!
Mon 2e sanglot en 1 semaine. Mais vécu de l'intérieur cette fois. On peut aussi pleurer par en-dedans, je le confirme.
Il a habité cette maison jusqu'en 1982, qu'il a quitté losrque Gala (sa tendre moitié) est décedée. La vibe est tellement bonne en ces lieux. Empreint d'une grande sérénité et d'une simplicité désarmante. Bien à l'opposé de l'image que je m'étais faite du personnage.
On peut la visiter depuis seulement 10 ans. Durant toute l'heure où j'y suis restée, je ne cessais de me répéter "je suis chez Dalí, je peux pas le croire". Ce n'était pas prévu au programme avant le départ pour l'Espagne, c'est par surprise qu'on a découvert son existence dans les guides qu'on a avec nous. Belle surprise.
On a visité la maison, son atelier et ses jardins (une grande oliveraie... évidemment) avec quelques-unes de ses oeuvres par-ci, par-là. Dont plein de gros oeufs en plâtre partout. Je voulais demander à la guide ce que représente l'oeuf/la symbolique dans l'oeuvre de Dalì mais j'ai oublié. Akim... ta copine doit être au courant.... Hey, d'ailleurs, on est pas si loin, non?! C'est pas en Provence que vous êtes installés par hasard? Je suppose que t'es en visite à Mtl en ce moment.... juste pour faire un pied de nez au destin.

Je ne veux plus partir d'iciiiiiiiiiiiii !!!!
Surtout qu'il faut reprendre la route qui m'a donné toute une frousse. Une longue montée étroite en lacet avec gigantesque précipice sous les yeux... et un parapet qui ne sert à rien d'autre que de barrière psychologique. Et une fois le col passé, c'est le même scénario qui reprend mais en descendant cette fois. Pire que des montagnes russes. Et ca dure 15 km. Je sais, je sais, il y a plein de routes comme ca partout dans le monde. Pour moi c'était une première. Et quasi dernière je l'espère. En vélo ce serait moins pire je crois. Paradis des cyclistes-petits formats ici. Le plat étant un concept inexistant dans cette région.

Au programme cet aprem: re-baignade (eau cristalline, on voit nettement les détails du sable au fond même en flottant à 10 pied plus haut) et concours de bonds sur l'eau (plage de gallets). Suivi de rando dans les rues... impossible de s'en lasser. Et souper aux fruits de mer.

à bientôt pour de nouvelles aventures.

i.

mardi 4 septembre 2007

Adios Barcelona

Il faudra excuser les accents pour ce message... le clavier que j.utilise est programme pour je ne sais quelle langue.... mais je ne trouve pas grand chose de francais la-dessus. J.ai deniche un chic hotel au coin de la rue ou j.ai vu par la fenetre, en passant devant, qu.il y avait des postes internet au 2e etage. Je me suis infiltree en douce. Voila. J.ai la paix. Je suis seule et c.est gratos. HeHe.

C.est notre derniere journee a Barcelone aujourd.hui. Nous partons demain matin pour Cadaques, une ville plus au nord. Juste au pied des Pyrennees. La ou sejournerent plusieurs grands artsites et intellectuels. Et ou a vecu Dali *de 1930 a 1982. C.est fou ce que la Catalogne a produit de grands artistes marginaux, Picasso, Dali, Miro, Gaudi. On fait souvent le parallele entre les Catalans et les quebecois pour la creativite et le desir de reconnaissance de peuple distinct du reste de leur pays.
Nous revenons vendredi pour aller au mythique monastere de Monserrat. Et prenons l.avion samedi pour aller a Mallorca et enfin donner quelques coups de pedale. Ca commence a vraiment me demanger la. Au moins, on sera dans les montagnes pour les 3 prochains jours, donc beaucoup de rando au menu.

Nous sommes retournees a la Sagrada Familia ce matin, pour y visiter l.interieur cette fois. Nous avions seulement fait le tour la semaine derniere pcq trop bonde de touriste. Il m.est arrive une mini mesaventure.... trop obnubilee par la beaute des lieux, je me suis mise en ligne pour prendre l.ascenceur, comme tous les autres (je sais etre tres «mouton» quand je veux), c.est une fois a l.interieur (et apres ½h d.attente dans la file.... ou j.aurais eu amplement le temps de reflechir pourtabnt) que mon corps m.a rappele que dans une vie pas si lointaine, celle d.avant Barcelone, j.avais le vertige. Et la, je me suis fait droper au milieu d.une tour etroite.... tres tres haute. Et je ne pouvais que redescendre par l.escalier en colimacon, (ascenceur interdit pour redescendre...meme en s.engueulant avec la preposee... j.ai essaye)....plein de trous pour voir dehors et m.effrayer encore plus. Et escalier de la largeur de mes epaules (bonjour claustrophobie en plus). J.ai donc pris mon courage a 4 mains (celles d.Isabelle aussi) et j.ai shake des jambes jusqu.en bas. Aujourd.hui, c.etait moi Isabelle Trembler. Fiou. sensation forte. Mais c.etait tres joli quand meme.

Dimanche, j.ai realise un de mes grands reves... ca devait bien faire 10 ans que je me promettais de mettre les pieds a Barcelone pour venir voir le Musee Miro. Exauce. Ahhhhhhhhhhhhh. Magique.
A l.entree du musee, un mega macrame qui couvre le mur en entier (au moins 6 metres de large et haut de 2 etages) sur lequel est dessine un gros chat. Et puis j.y ai decouvert un de mes titres favoris de tableau a vie... sur la toile, pas grand chose a part une petite ligne courbe et deux points. Intitule «cheveu poursuivi par 2 planetes». Quel coquin ce Miro. J.adore. Et la bonne nouvelle, c.est qu.il y a un 2e musee Miro a Mallorca. Ca tombe bien....

Hier nous sommes allees a l.aquarium de Barcelone. Gaston.... j.ai pense a toi. Tu vas tripper de voir ca (ca a bien l.air que ma mere a decide de venir poser le gros orteil ici de toute facon... tu risque bien de l.accompagner). Il y avait un bassin gigantesque au travers lequel passe un long tunnel en vitre (plexiglas?) ou nous cheminons. Avec les requins et les raies qui nous tournent autour. C.est comme si on faisait de la plongee, mais de facon securitaire. Et je suis tombee en amour avec un caballito de mar (hyppocampe) qui nous a fait une danse digne d.un show du cirque du soleil. Jamais vu autant de sensualite chez un animal. Jusque dans son regard. Et aussi avec les pieuvres. Tellement nobles. Mmmmmmmm. C.est beau la nature.

J.ai un peu delaisse la plage, apres avoir croise 2 poulpes et une serviette sanitaire en moins de 5 minutes de nage... ca m.a un peu enleve le gout. C.est pas toujours si beau la nature.

Sur ces mots...
J.ai une date dans 10 min. avec Isabelle qui m.attend pour aller explorer de nouveaux espaces.

a bientot.

Isabelle
psssssst. merci aux amigos qui donnent des nouvelles. C.est l.fun de vous lire. On apprend plein de choses. JC et Fred se connaissent (comme elle est petite cette planete), Piu Piu devient un grand pianiste. Juliette se fait discrete (pas d.inquietude Simon, elle ne resistera pas trop longtemps a ton charme). Hugo, il est ou ton spot a peches? Celles que j.ai goutees sont delicieuses mais pas aussi delirantes que tu les decrivais. Les prunes et les figues par contre s.inscriront a ma memoire de papilles.



dimanche 2 septembre 2007

On a encore du fun!!

Bon, je vous rebombarde déjà... trop de choses à partager et le poste internet est juste en-bas de chez nous, difficile de résister.

Si je fais un parallèle avec Montréal, c'est comme si on habitait au coin de Duluth et... disons St-André. Nous sommes sur une rue piétonnière avec des bistros. Le parc Ciutadella a 2min. de marche serait le parc Lafontaine (mais ici il est 3 fois plus beau) et qu'à côté de ce parc il y a l'équivalent du zoo de Granby. La plage serait aux environs du Boul. De Maisonneuve, le parc Guëll á l'oratoire St-Joseph, le musée Picasso à la boutique Courir. Le parc Montjuïc = l'équivalent de Mount Pleasant (où j'ai vu pas mal de cyclistes s'entraîner aujourd'hui).
Et dans notre bloc: 2 p'tites vieilles tellement adorables. Une au 2e et l'autre au 3e, qui se placotent de leur palier respectif, et refusent qu'on les aident à monter ou descendre leur paquet malgré leurs béquilles. Elles doivent bien avoir autour de 80 ans. En grande forme. Elles nous envoient des bisous chaque fois qu'on les croise. Les personnes âgées se tiennent vraiment en forme ici. On les voit toujours prendre des marches trois par trois. Ou se raconter leurs 100 coups sur des bancs de parc. Très touchant comme spectacle.

Nous avons visité le zoo... qu'on a rebaptisé "asile psychiatrique pour névrosés en cage"... Pauvres bestioles. Ils ont de superbes installations pourtant... mieux que tout ce que j'ai vu auparavant. Mais pas la liberté. Les girafes frenchent les troncs d'arbre, les chameaux dansent la salsa du bout d'la babine, les paons (avec la queue qui s'allume) se prennent pour un carrousel en tournant autour d'un arbre. Immortalisé dans ma caméra. Que je pourrai vous montrer si j'arrête de l'échapper par terre. Il y a aussi une méga collection de singes (certainement toutes les espèces sur terre!!) qui m'a valu le lapsus du jour: en voulant parler de leur manie de toujours s'épouiller... j'ai dit (le plus sérieusement du monde en plus... quelle honte!): "finalement un singe, ca passe ses journées à se dépuceler...". Isabelle (mon "bon public" préféré) en a versé des larmes tellement elle a ri.
Bravo!

Hier matin nous sommes allées visiter le musée Picasso. Où l'on a surtout vu ses premières oeuvres, qui me touchent moins. Trop classique. Il n'avait pas encore trouvé son style. Par contre, l'expo temporaire fut fort intéressante. Des photos de Lee Miller (photographe de guerre pour Vogue), grande amie et complice de Picasso. On a pu le voir dans des instants d'intimité vrais. Des expressions du regard assez intense.

Tout de même inspirant. Je suis allée m'acheter un carnet à dessin en sortant et suis allée m'écraser au parc tout l'après-midi pour gribouiller et me reposer un peu. Mes jambes avaient un urgent besoin que je leur donne congé.

Il y a pas mal de boutiques très alléchantes dans le quartier. C'est dangereux. Va falloir te r'saisir Turcotte avant de causer une grosse migraine à ta carte de crédit.... J'ai déniché quelques petits trésors que je ne pouvais laisser dormir sur leur tablette. Mais je me calme un peu là.

Nous découvrons un peu le Catalan. Assez simple comme langage; vous prenez des mots francais entre vos mains, vous les secouez un peu pour mélanger les lettres, et voilà, vous obtenez le catalan. Vendredi donne divendres, les = els, billets = bitllets. Etc.

Nous nous sommes aussi donné une mission très importante: goûter toutes les saveurs de crème glacée avant de repartir. OUF! Elle est tellement bonne! Comme chez Roberto. Heureusement qu'on s'en va rouler durant 1 sem. après Barcelone....

Well. Je vais m'arrêter ici avant de devenir dingue. Il a 3 millions de kids autour de moi qui jouent à des jeux internet. Ils gueulent et se (et me) bousculent non stop. Bonjour la concentration. Et je dois aller courir un peu.

hasta la vista, siempre